Le partage de la valeur est un élément central de la doctrine économique CFE-CGC. Le partage de la valeur ajoutée se définit comme la richesse créée par l'entreprise et ses salariés. Pour la CFE-CGC, l'entreprise ne peut créer de richesses sans le travail de ses salariés. Où trouver la valeur ajoutée et ses composantes ? Comment préparer la négociation pour nos élus CFE-CGC ? Quelle évolution du partage de la valeur ajoutée sur une longue période en France?

Qu'est-ce que le partage des valeurs pour la CFE-CGC ?

Pour donner suite à la demande du gouvernement et du ministère du travail pour généraliser le système de participation et de l'intéressement pour les entreprises de moins de 50 salariés, à compter de 2025, toute entreprise de 11 à 49 salariés, respectant certains critères, sera obligé de mettre un système de partage des valeurs et d'appliquer cet accord. Près d'un tier des sociétés de la RC « Restauration Collective » pourrait bénéficier de cet accord (via ANI=accord national interprofessionnel).

Ceci pourrait faire bénéficier entre 700 000 à 1 million de salariés. Ceci est une contrepartie aux échanges d'aide publiques qu'elles reçoivent. Cet accord dédié principalement aux petites et moyennes entreprises, et ne doit pas faire oublier celui de des grandes entreprises.

Des négociations en cours

Les négociations restent encore énormes face aux 150 milliards d'aides donné chaque années aux entreprises « sans contrepartie »
Cet accord répond à la demande de la CFE-CGC pour amplifier l'épargne salariale vers des investissements responsables avec une obligation de proposer 2 fonds à label, d'en informer les salariés sur les votes exercés en leur nom lors des Assemblées Générale des société de gestion. Ce point étant pour la CFE-CGC une nouvelle forme d'action pour augmenter le pouvoir d'achat des salariés.

La CFE-CGC, dans le débat Parlementaire porte haut et fort les sujets non couverts par cet accord et demande l'abrogation de l'article L3326–1 du code du travail (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006903037) qui prive certains salariés de grandes entreprises d'obtenir de la participation. (cf. La Tribune co-signé par François Hommeril sur le sujet).

L'action reste à ce jour l'ouverture aux entreprises publiques non soumises aux dispositions de la participation.

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien suivant pour accéder au guide du partage de la valeur ajoutée CFE-CGC

 

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